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Le Mono Spinnerbait Savage Gear, ben on va pas tourner autour du pot, c’est une sorte d’attache toute simple pour monter ton spinnerbait maison. C’est pas un spinnerbait classique avec une tête plombée et des jupes ultra flash, mais plutôt un bras souple fait avec du mono Regenerator (une tresse très résistante), sur lequel sont montées des lames inox, le tout équipé de petits agrafes costaudes en acier carbone.

Bref, c’est pensé pour te permettre d’ajouter TON leurre favori dessus (swimbait, swimjig, softbait voire crank...). La flexibilité du bras, quand un brochet tape : ça se plie, ça pulse, et le ferrage est nickel.
Visuellement, on se retrouve avec un système minimaliste, pratique, rapide à installer, et à voir toucher.
Mono Spinnerbait Savage Gear





Fiche technique et tailles disponibles

Voici ce que donne le Mono Spinnerbait Savage Gear sur le papier :

  • Bras en monofilament Regenerator (tiré jusqu’à 50kg, autant dire que si tu casses : c’est une poutre en face !)
  • Lames inox ultra brillantes
  • Agrafes carbone pour attacher/retirer facilement ton leurre
  • Action pulsée et planante, avec déformation du bras sur les attaques = meilleur taux de ferrage
  • Trois tailles : 11 cm, 16 cm, 21 cm
  • Montable sur quasiment tout ce qui nage (swimbaits, swimjigs, shads, leurres durs...)
  • Armature super discrète et résistante à la fois
Taille Poids supporté Coloris
11 cm 50kg+ Clear - lames argent
16 cm 50kg+ Clear - lames argent
21 cm 50kg+ Clear - lames argent



Montage et adaptation : t’es créateur de ton spinnerbait maison

La grosse originalité du Mono Spinnerbait Savage Gear, c’est que tu décides ce que tu accroches. Ça veut dire concrètement :

  • Tu veux pêcher brochet avec un shad souple de 15 cm ? Hop, tu clipses le shad avec l’agrafe arrière, basta.
  • Tu as une période où ça gobe mieux sur les leurres durs ? T’accroches un crank, ou même un petit glidebait… Franchement, tu fais ce que tu veux, tant que ça rentre sur l’agrafe.
  • Pour les swimbaits à palette ou sans, pareil, tu peux cumuler les signaux : le spinnerbait derrière ou devant, à toi de tester ce qui fait flasher le carnassier local.
Côté montage, j’avoue c’est un truc de feignant (et j’aime bien ça…) : pas besoin d’être un roi du nœud ou d’avoir 12 boîtes différentes pour chaque style de leurre, tu adaptes en 20 secondes.
Le plus galère ? Faut juste penser à checker régulièrement les agrafes, surtout après une grosse tirée de brochet : sauf si tu veux te faire voler la monture…



L’action sous l’eau : du flash, du pulse, et ça collapse (en mode “aspirateur à broc”)

Le point fort du Mono Spinnerbait, c’est vraiment son action à la fois discrète (par le fil monofil) et hyper visible/flashy (par les palettes inox).
Avec le bras en monofil, tout le système vibre et pulse davantage qu’avec du métal classique. Quand tu ramènes en linéaire, c’est stable, les palettes travaillent un max.
Sur une pause ou une relâche, le mono virevolte, ça ondule… Ça fait franchement naturel par rapport à un spinnerbait tout raide.
Et surtout, quand le poisson tape : le bras s’écrase (ça “collapse”, comme disent les anglais). Ça limite les décrochés : tu rates rarement ton ferrage, à cause du bras qui accompagne puis libère la monture.
Petit bémol : sur des touches micro/merdeuses de perches ou sandres, tu sens moins parfois que le bon vieux spinnerbait tout rigide. Mais pour le broc ou la grosse perche, ça reste redoutable.





Pêche du brochet et autres carnassiers : où, quand, comment je m’en sers ?

Brochet : Là où ça perce, c’est typiquement en pleine eau ou sur les bordures encombrées. Le Mono Spinnerbait passe bien grâce à l’absence de tête plombée/silic, moins d’accro.
Bass et black : moins flag, mais en adaptant les coloris de leurres derrière, tu peux faire quelques miracles sur bass endormi qui tape sur le signal palette.
Sandre : ça marche, faut juste ralentir à mort la récup, voire laisser le leurre décrocher tout seul.
Chevesne, grosse perche : assez fun à tenter aussi, mais faut vraiment jouer sur la taille du leurre derrière (plus petit, évidemment pour pas trop effrayer).
En période d’eau chargée, ça brasse bien, les flashs sont bons ; sur eau claire, parfois un spinnerbait articulé classique est plus naturel.



Points positifs du Mono Spinnerbait Savage Gear (et les petites galères avec)

Les gros + :

  • Ultra modulable : plein de combinaisons possibles suivant l’humeur du poisson
  • Facile à monter/démonter, même pour les mains maladroites
  • Belle solidité : pour le prix, t’as une armature qui encaisse vraiment
  • Action très “vivante” qui déclenche de l’attaque même sur poissons méfiants
  • Taux de ferrage excellent, ça rate peu les tapes
Petits – à retenir :
  • Faut surveiller le montage au fil des prises (agrafe, usure bras mono)
  • Ne remplace pas tous les spinner, surtout en présence d’herbe dense : moins protecteur contre les accros
  • La discrétion du mono peut rassurer ou effrayer les carnassiers, selon la clarté de l’eau
  • Doit s’adapter : tous les leurres ne sont pas optimaux dessus (swimjig de 30g, ça tire fort)





Pour qui, pour quoi ? Mon avis un peu brut de pomme

Ce Mono Spinnerbait Savage Gear, c’est pas fait pour les gars qui veulent un spinnerbait tout prêt/à l’ancienne, mais pour ceux qui aiment un peu bricoler et adapter à la volée.
Franchement : amateurs de brochets en surface/mi-profondeur, ou ceux qui veulent booster un swimbait fatigué, c’est un accessoire qui coûte pas cher et qui peut sauver une session.
Astuce : je garde toujours 2 modèles (16 et 21 cm), une boîte de leurres souples à clipser selon l’humeur des fish, et je navigue entre les setups. Effet de surprise garanti.
Bref, c’est pas parfait partout, mais pour déclencher des touches les jours mous ou sur secteur très pêché, ça vaut le test. Pour le prix (souvent moins de 10 balles), ça se tente large, surtout si tu veux sortir des sentiers battus !






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